28 avril, 2006

Admunsen, les trolls à cheveux doux et la ville fantôme

Quittons le port d'Oslo pour nous rendre sur une petite ile en face, sur laquelle se trouvent plusieurs plusieurs musées consacrés à la navigation, aux explorateurs, aux Pôles...


Pour en savoir plus sur les différents périples d'Admunsen je vous invite sur ce site pour avoir une bio détaillée
Voici le FRAM, le bateau sur lequel les explorateurs se sont laissés emprisonner par les glaces puis dériver avec la banquise.




Tout autour du bâteau on peut admirer les vitrines où sont exposés un peu comme dans des cabinets de curiosité, tout ce que les explorateurs ont collecté : crevettes polaires, objets inuits, pierres, lichens...


On peut également y voir une partie des objets de la vie courante qu'ils ont du emporter avec eux et se rendre compte ainsi des difficultés quotidiennes et du courage qu'il a fallu pour se lancer dans une telle aventure. Livres, instruments de musique, pour tromper l'ennui, trousses médicales et chirurgicales pour l'urgence, skis en bois pesant un âne mort...







et ce qui restera un grand mystère pour moi : comment à partir d'une telle cuisine et des conditions extrèmes quelqu'un a réussi à faire un menu aussi extraordinaire ?!!




Retour en ville où un rayon de soleil et quelques degrés au dessus de 0 font se précipiter les habitants dans les parcs et les jardins aux arbres encore sans feuilles



et font fondre les derniers tas de neige très sale


Un peu de shopping ensuite et nous résistons aux hideux trolls à cheveux doux de toutes tailles et toutes formes





Junior aurait bien quant à lui, rapporté dans les valises ces heu... personnages de
WOW


Découverte d'Oslo le dimanche matin où la ville dort jusqu'à midi pour cause de gueule de bois méticuleusement organisée dès le vendredi soir, qui se prolonge le samedi soir. J'ai découvert un pays qui se torche méthodiquement le week end, quel que soit le sexe, l'âge, le statut social...



Et retour à Paris sous un orage qui a jeté un silence de mort dansl'avion :D

24 avril, 2006

Oslo

Un week end à Oslo

Un petit coucou à Marichéri dans son bureau



Le premier petit déjeûner norvégien


avec du saumon mariné, des betteraves au vinaigre, des crevettes sauce cocktail, et une terrine de foie de (je veux pas savoir...)
et du kaviar en tube ! Le kaviar en question est en fait du tarama


Petite ballade dans Oslo en allant vers le port
Les première fleurs tentent de percer à travers la neige qui fond trèèèès doucement

La ville est encore un peu sale et grise à cause de cette neige, la végétation est toute brûlée, les arbres n'ont pas encore de feuilles et je suis assez étonnée par une architecture qui rappelle parfois les grandes heures de l'Union Soviétique...


l'Hôtel de ville
le Musée du Prix Nobel de la Paix

le palais du roi où on peut circuler dans les jardins puisqu'il n'y a pas de grilles (essayez donc de vous promener dans les jardins républicains de l'Elysée !!)

La suite demain avec une visite du musée Admunsen, quelques vues variées, des curiosités et un retour dans un gigantesque orage au dessus de Roissy :)

14 avril, 2006

Sot l'y laisse de dinde en blanquette



Pour savoir ce que sont les sot l'y laisse je vous invite chez le chef Simon

1,2 kg de sot l'y laisse
- 2 carottes
- 1 oignon
- 1 poireau
- 1 clou de girofle
- 1 bouquet garni
- 30 g de beurre
- 1 cuillère à soupe d'huile
- 2 jaunes d'oeufs
- 100 g de crème fraîche
- 1 cuillère à soupe de farine
- 1/2 citron
- sel et poivre


Préparation :

Dans une grande cocotte, faire chauffer beurre et huile, y faire revenir les morceaux de viande.

Lorsqu'ils sont dorés, les saupoudrer de farine pour les enrober, puis les arroser d'eau chaude jusqu'à les recouvrir à peine.

Ajouter les légumes épluchés l'oignon piqué d'un clou de girofle et le bouquet garni, et cuire 1 h 30.

Dans une terrine délayer les jaunes d'oeufs avec la crème et le jus de citron.

Saler et poivrer, mouiller avec le bouillon, puis chauffer cette sauce sans porter ébullition.

En napper la viande, et servir

13 avril, 2006

Brian Molko et moi


qui c'est qui va chanter à tue-tête le 2 octobre ?


I was alone, falling free
Trying my best not to forget
What happened to us, what happened to me
What happened as I let it slip
I was confused by the powers that be
Forgetting names and faces
Passers by were looking at me
As if they could erase it

Baby, did you forget to take your meds
Baby, did you forget to take your meds

I was alone, staring over the ledge
Trying my best not to forget
All manner of joy, all manner of glee
And our one heroic pledge
How it mattered to us, How would it mattered to me
And the consequences
I was confused by the birds and the bees
Forgetting if I meant it

Baby, did you forget to take your meds
Baby, did you forget to take your meds
Baby, did you forget to take your meds
Baby, did you forget to take your meds

And the sex, the drugs, and the complications
And the sex, the drugs, and the complications
And the sex, the drugs, and the complications
And the sex, the drugs, and the complications

Baby, did you forget to take your meds

06 avril, 2006

Paul et Mickey ? (Polémiquer !)

Villepin, le caprice c'est fini

par Arnaud MONTEBOURG
Libération : mercredi 05 avril 2006

Arnaud Montebourg député de Saône-et-Loire, vice-président de la Commission des lois de l'Assemblée nationale.



Pourquoi un homme seul peut-il imposer sa volonté personnelle à la société tout entière dressée contre lui? Parce que le système politique le permet. Il a même été conçu pour rendre possible l'usage de procédés autoritaires portant atteinte aux intérêts directs de dizaines de millions de citoyens.

On peut, dans notre système politique, gouverner par ordonnance : c'est de la sorte qu'a été créé le CNE, grand frère du CPE, l'été dernier en mettant le Parlement en vacances. On peut aussi gouverner en piétinant ses propres engagements solennels inscrits dans le marbre de la loi.

C'est ainsi que monsieur de Villepin a réduit à l'état de chiffon de papier la loi du 4 mai 2004 sur le dialogue social, dans laquelle le gouvernement s'obligeait à consulter les partenaires sociaux avant toute réforme du droit du travail. On peut également appeler une loi un texte qui n'a pas été voté, grâce à l'usage de l'article 49-3 de la Constitution.

Un gouvernement peut aussi tranquillement violer dans notre système les engagements internationaux de la France sans en être outre mesure inquiété. Il suffit de procéder par voie d'amendement et de contourner ainsi la consultation préalable et obligatoire du Conseil d'Etat, comme ce fut le cas s'agissant de la création du CPE.

Un gouvernement peut même organiser la mobilisation politique des procureurs pour imposer à des juges prud'homaux résistants un dispositif comme celui du CNE dont ils refusent l'application en droit et en toute indépendance.

Un gouvernement peut même faire du Conseil constitutionnel l'annexe de ses intérêts en y faisant nommer en nombre ses anciens collaborateurs aussi dociles que dévoués et lui faire prendre les décisions qu'il attend. Un président de la République, pourtant garant du fonctionnement régulier des institutions, peut désormais décider de promulguer, c'est-à-dire de faire appliquer une loi, en prétendant faussement, par une grossière hypocrisie, qu'elle ne s'appliquera pas.

Le système organise ainsi les apparences d'un gouvernement légitime qui en vérité décide sans le peuple et contre le peuple. Nous avons le gouvernement le plus antidémocratique de l'histoire de la Ve République, ultraminoritaire dans la société et dépourvu de soutien mais qui s'autorise à imposer par des artifices autoritaires une contre-réforme sociale dont la France tout entière ne veut pas.

Pourquoi un Premier ministre peut-il prendre en otage sa majorité en la menaçant de périr avec lui dans les flammes de l'impopularité si elle résiste à sa volonté ? Parce que le système le permet. Il a même été conçu pour que le Parlement fasse silence pendant qu'on l'égorge.

Les ministres du gouvernement, comme les députés de l'UMP, désapprouvent publiquement et en nombre la manière de parvenir au CPE. Qu'importe, le système les prive de tout moyen de s'y opposer, d'infléchir ou d'atténuer la volonté d'un homme seul, illuminé, lancé dans l'aventure de son coup de force.

Le système politique fonctionne replié sur lui-même enfermant les deux principaux dirigeants gouvernementaux dans leur lutte de pouvoir personnel à mille lieues des intérêts et des problèmes de la population. La lutte à mort et en vase clos que se livrent les deux prétendants à la succession du Président est ainsi devenue le mobile essentiel des actes du Premier ministre Villepin. Pour quelle raison cette lutte de pouvoir qui prend en otage le pays est-elle possible ? Parce qu'un homme comme monsieur de Villepin, courtisan en chef du monarque, manipulateur hors pair, tenancier de l'officine des coups tordus et du cabinet noir, obsessionnel de sa carrière, dépourvu de la moindre connaissance de notre pays, étranger du suffrage universel, peut être nommé Premier ministre par le caprice d'un monarque finissant.

En effet, dans un régime politique qui fonctionnerait normalement et selon des règles démocratiques comme tel est le cas dans tous les pays européens, seul le chef de la majorité parlementaire, le chef du principal parti au pouvoir, aurait dû avoir la charge qu'occupe monsieur de Villepin. C'est donc bien par la perversion de la monarchie républicaine, qui conduit un Président à préférer confier la France à un homme qui a sa faveur plutôt qu'à tout autre qui aurait la légitimité parlementaire, que le pays est confronté à une situation de quasi-coup d'Etat, pour servir exclusivement les buts de prise du pouvoir au sommet plutôt que les intérêts de la population.

Car pourquoi et comment un Premier ministre peut-il ainsi tenir en sa main un président de la République pourtant clé de voûte des institutions? Parce que le système l'a permis. En organisant l'impunité judiciaire de Jacques Chirac, et le maintien à la tête de l'Etat d'un homme qui aurait dû dans n'importe quelle autre démocratie répondre de ses actes devant la justice, le système politique français repose sur un homme soupçonné de corruption, affaibli politiquement, qui a mis son autorité dans la main d'un maître-chanteur de passage, monsieur Galouzeau de Villepin.

L'intéressé ne déclarait-il pas, en 1997, après la dissolution délirante et ratée qu'il avait déjà inspirée: «Le Président ne peut pas me virer. Il ne pourra jamais. Il m'a introduit dans le saint des saints. Je sais beaucoup trop de choses. A l'extérieur de son système, je deviendrais une bombe à retardement.»

En laissant pourrir la République comme le poisson par la tête, il n'y a plus d'autorité présidentielle autre que celle manipulée d'un côté par un Premier ministre à l'aveuglement idéologique absolu et à l'ambition personnelle sans limite, et contesté de l'autre par un ministre d'Etat ressemblant au premier !

Le système politique est ainsi livré à deux lions qui s'entredévorent dans leur cage dorée pour le pouvoir et utilisent la France pour leurs intérêts personnels. C'est cette situation qui mène le pays vers la crise de régime. D'abord prise dans le mouvement social anti-CPE, la France, que ses dirigeants veulent emmener de force vers les solutions ultralibérales contre l'assentiment général, vient de basculer dans un conflit d'une tout autre ampleur: la confrontation entre le souverain populaire et l'aristocratie gouvernante. Cette dernière n'est passionnée que d'elle-même et de son propre pouvoir, et, malgré la disparition de tout soutien dans le pays, ne répugne pas à violer la démocratie et à violenter son peuple.

La crise de régime est donc en marche. Nul ne peut s'en réjouir. Les cimetières de l'histoire de France sont peuplés de monarques, de princes, de maréchaux, de généraux, de tyranneaux, d'aventuriers abusifs dont le peuple a toujours eu raison. Voilà pourquoi monsieur de Villepin a raté son coup d'Etat. Les Français l'en ont empêché pour l'instant. Mais son rival poursuit exactement le même but par des moyens plus habiles.

Jusqu'à quand le pays devra-t-il attendre et quel prix astronomique devra-t-il le payer avant de régler la lourde question de la maladie antidémocratique de ce régime qui se délite et chute lentement sous nos yeux? Chacun sait que les solutions peuvent surgir par les voies pacifiques de la discussion politique devant le corps électoral, beaucoup plus raisonnable et disponible pour l'imagination et le courage qu'on ne le croit.

C'est à la gauche de faire apparaître dans le paysage politique les perspectives de la construction d'une République nouvelle qui ressemblerait enfin à cette France moderne qui a soif de préparer enfin son avenir en paix avec elle-même. Une France qui n'est plus celle de ses vieux rois que deux aventuriers de passage se disputent abusivement dans le but de la dérober pour eux-mêmes, dans une dangereuse, ultime et peut-être fatale usurpation.

05 avril, 2006

Poulet boucané-gratin de plantains




1 poulet
5 à 6 gousses d'ail,
3 échalotes,
3 citrons verts,
1 piment
thym,
sel, poivre
Coupez le poulet en morceaux et, dès la veille (ou pendant au moins 12 heures), faites-le mariner dans un mélange de jus de citron, d'ail écrasé, d'échalotes émincées, de thym, de sel, de poivre et de piment coupé en morceau.
Faites griller sous le gril du four ou sur le barbecue jusqu'à ce que les morceaux soient cuits et bien dorés.


Gratin de bananes plantains



Pour 6 personnes : 5 ou 6 grosses bananes plantains pas trop mûres, 2 échalottes, 70 g de beurre, 50 g de farine, 50 cl de lait, poudre de curry, muscade râpée, chapelure blonde, sel et poivre.
Préparation : 25 minutes: cuisson: 25 minutes.
Couper chaque extrémité des bananes et mettez-les dans une casserole, couvrez d'eau et salez. Portez à ébullition et faites cuire pendant 15 bonnes minutes. Pendant ce temps, pelez et hachez très finement les échalotes. Faites fondre 50 g de beurre dans une casserole. Versez la farine et remuez vivement avec un fouet. Faire cuire à feu doux en remuant pendant 2 minutes. Retirez la casserole du feu et versez doucement le lait sans cesser de fouetter. Remettez sur le feu et faites cuire en remuant de temps en temps pendant une douzaine de minutes sans laisser bouillir. Salez et poivrez, ajoutez 1/2 cuillerée à café de curry et quelques pincées de noix de muscade. Tenez cette sauce au chaud. Egouttez les plantains et laissez-les juste tiédir, puis épluchez-les et coupez-les en rondelles. Rangez-les dans un plat à gratin beurré. Versez la sauce béchamel par dessus et saupoudrez de chapelure. Faites gratiner dans le four à 220° pendant 10 minutes environ.

03 avril, 2006

La confiture ça dégouline...



Confiture de fraises à la menthe

1,1 Kg de fraises
800 grammes de sucre cristallisé
1 citron
10 feuilles de menthe
Lavez rapidement les fraises sous l’eau froide, séchez-les dans du papier absorbant, équeutez-les et mettez-les dans une jatte. Pressez le jus du citron sur les fraises, ajoutez le sucre et laissez macérer toute la journée. Le soir, versez les fraises dans une bassine à confiture, portez à ébullition, remuez, retirez du feu et laissez macérer toute la nuit. Le lendemain, passez les fraises et leur jus au travers d’une passoire, versez le jus dans la bassine et faites-le cuire 10 minutes. Ajoutez les fraises, les feuilles de menthe et poursuivez la cuisson 10 minutes. Retirez du feu, versez dans les pots et laissez refroidir

Confiture de mangues à la vanille
- 500 g de mangues
- 400 g de sucre
- 1 bâton de vanille
Préparation :
Epluchez les mangues et coupez-les en dés.
Saupoudrez-les avec le sucre, puis laissez macérer 3 heures.
Faites cuire avec le jus rendu et le bâton de vanille pendant une quarantaine de minutes, en remuant de temps en temps.
Mettez en pots.

Et les paroles d'une chanson que j'adore par les Frères Jacques :)

La confiture ça dégouline
Ça coule coule sur les mains
Ça passe par les trous d'la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain

Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c'est un leurre
Car ça coule par les côtés

Faudrait contrôler sa tartine
La tenir droite exactement
On la met en douce elle s'incline
Ça coule irrémédiablement

Et ça vous coule dans la manche
Et ça vous longe le pourpoint
De l'avant bras jusqu'à la hanche
Quand ça ne descend pas plus loin

Et quand ça coule pas ça tombe
Le pain s'écrase entre les doigts
Ça ricoche et puis ça retombe
Côté collant ça va de soi

Au moment de passer l'éponge
On en met plein ses vêtements
Plus on essuie plus on allonge
Plus on frotte et plus ça s'étend

C'est pour ça qu'y'en a qui préfèrent
Manger d'la crème de marrons
Ça colle au pain c'est sans mystère
C'est plus commun mais ça tient bon

On fait l'école buissonnière
De retour on prend l'escabeau
On va tout droit vers l'étagère
Pourquoi tourner autour du pot

Qu'elle soit aux fraises à la rhubarbe
On l'ingurgite goulûment
La confiture on la chaparde
On l'aime clandestinement

Puis un jour on est bien en place
On mène la vie de château
Dans les avions dans les palaces
On vous porte sur un plateau

La confiture qui dégouline
Qui coule coule sur les mains
Qui passe par les trous d'la tartine
Pourquoi y a-t-il des trous dans l'pain

Bien sûr on peut avec du beurre
Les trous on peut bien les boucher
Ça ne sert à rien c'est un leurre
Car ça coule par les côtés...