Je suis né dans la rue de la Paix (j'achète !)

C'est l'histoire d'un gars un peu schyzo qui faisait croire à des pauvres qui se saignaient aux 4 veines pour venir l'idôlatrer que lui aussi était pauvre et il chantait, pardon... Braillait des trucs comme "Fils de Personne" ou "Rendez vous en enfer", du ouoke ène ouolle qu'il appelait ça, et les gens très très pauvres le croyaient, et même se reconnaissaient dans ces "chansons... Mais lui en vrai, il n'était plus pauvre depuis l'âge de 16 ans à peu près, c'est à dire depuis très longtemps quand on a au moins 60 piges. Mais il avait trouvé le bon filon ! A gueuler comme ça c'est sûr que c'est pas les spectateurs de la Scala qui viendraient le voir, alors il a continué à faire croire aux pauvres, qu'il était comme eux. Mais il les aimait pas les pauvres, il aimait leur maigre argent, il participait jamais à des actions caritatives bénévoles comme certains chanteurs, même si on n'est pas dupes et qu'on sait que pour ces actions ils peuvent bénéficier de réductions d'impôts. Lui, il préférait faire de la Harley, et mouiller dans le port de St Tropez avec un yacht pour faire des fêtes avec ses vrais amis, que des gens comme lui très très riches. Il aimait bien aussi ouvrir des restaurants où les pauvres ne pourraient pas aller manger, ou des boites de nuit où ils ne pourraient pas entrer (t'as des baskets ? Tu dégages ! ) et des boutiques aussi, mais pas à république comme Tati. Non non... Avenue des Champs-Elysées.

Enfin je dis des bêtises pour els actions caritatives, il avait soutenu une opération pièces jaunes avec une dame patronnesse qui n'aimait pas beaucoup les pauvres non plus, mais elle, elle n'aimait personne en fait, mais elle espérait bien gagner sa place au paradis, Bernadette qu'elle s'appelait. Et grâce à cette Bernadette, il avait réussi à s'acheter un petit enfant dans un pays très très pauvre.

Alors ce gars, qui continuait à brailler du blouse (je sais pas trop ce que c'est, sûrement un truc pour les petites mamies de la campagne), vivait dans un pays qui pratiquait la solidarité nationale. C'était pas parfait comme système, mais de bric et de broc, ça permettait à presque tout le monde d'être bien soigné, d'aller à l'école, d'avoir une retraite, ça permettait d'avoir des logements (pas magnifiques mais mieux que rien), et quelques sous quand on était licenciés (ce qui de nos jours arrive à tout le monde) ou un RMI, ça voulait dire donner 3 sous à des très très pauvres, pour qu'ils ne coulent pas définitivement. C'était basé sur un système d'impôts, de charges et de cotisations, mais dans l'ensemble il suffisait de penser à ses gamins à l'école ou d'aller chez le médecin pour voir que le système n'était pas que bancal.

Mais lui il s'en fichait de ce truc de solidarité, parce qu'il avait tellement de sous qu'il aurait pu payer tout ce qu'il voulait, même ce qui était hors de prix comme l'éducation ou la médecine. Tout ce qu'il voulait c'était encore et toujours plus de sous, il voulait garder tout ses sous pour lui et rien que pour lui, rien pour les pauvres qui venaient le voir brailler.
Et c'est là que je dis qu'il était non seulement schyzo, mais en plus très très bête ! Parce que bon an mal an, ses impôts il aurait pu les récupérer avec tous les pauvres qui venaient le voir et il aurait pu continuer à s'acheter plein de vilains costumes à paillettes et des petits enfants aussi, des pauvres, même des noirs, c'est souvent pauvre les petits enfants noirs ! Si ça fait joli aussi sur Paris Match, regarde le bébé d'Albert, il est joli...



Bon allez dégage ! Et c'est pas la peine de revenir ! Et si tu pouvais emmener ton pote Sarko avec toi, ça nous fera des vacances aux yeux et aux oreilles !