07 novembre, 2009

l'as tu lu ?

lecture ou pas

1 La Bible (des bouts pour les cours)
2 Les misérables de Victor Hugo
3 Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry
4 Germinal d’Emile Zola

5 Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien
6 Le rouge et le noir de Stendhal
7 Le grand Meaulnes d’Alain-Fournier
8 Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne
9 Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody
10 Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas
11 La gloire de mon père de Marcel Pagnol
12 Le journal d’Anne Frank d’Anne Frank
13 La bicyclette bleue de Régine Deforges
14 La nuit des temps de René Barjavel
15 Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mc Cullough
16 Dix petits nègres d’Agatha Christie
17 Sans famille d’Hector Malot

18 Les albums de Tintin de Hergé
19 Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell
20 L’assommoir d’Emile Zola
21 Jane Eyre de Charlotte Brontë
22 Dictionnaires Petit Robert, Larousse, etc

23 Au nom de tous les miens de Martin Gray
24 Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas
25 La cité de la joie de Dominique Lapierre
26 Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley
27 La peste d’Albert Camus
28 Dune de Frank Herbert
29 L’herbe bleue Anonyme
30 L’étranger d’Albert Camus

31 L’écume des jours de Boris Vian

32 Paroles de Jacques Prévert
33 L’alchimiste de Paulo Coelho
34 Les fables de Jean de La Fontaine
35 Le parfum de Patrick Süskind
36 Les fleurs du mal de Charles Baudelaire
37 Vipère au poing d’Hervé Bazin
38 Belle du seigneur d’Albert Cohen
39 Le lion de Joseph Kessel
40 Huis clos de Jean-Paul Sartre
41 Candide de Voltaire
42 Antigone de Jean Anouilh
43 Les lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet
44 Premier de cordée de Roger Frison-Roche
45 Si c’est un homme de Primo Levi
46 Les malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur
47 Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne
48 Les fourmis de Bernard Werber
49 La condition humaine d’André Malraux
50 Les Rougon-Macquart d’Emile Zola
51 Les rois maudits de Maurice Druon
52 Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand
53 Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë
54 Madame Bovary de Gustave Flaubert
55 Les raisins de la colère de John Steinbeck
56 Le château de ma mère de Marcel Pagnol
57 Voyage au centre de la Terre de Jules Verne
58 La mère de Pearl Buck
59 Le pull-over rouge de Gilles Perrault
60 Mémoires de guerre de Charles de Gaulle
61 Des grives aux loups de Claude Michelet
62 Le fléau de Stephen King
63 Nana d’Emile Zola
64 Les petites filles modèles de la comtesse de Ségur

65 Pour qui sonne le glas d’Ernest Hemingway
66 Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez
67 Oscar et la dame rose d’Eric-Emmanuel Schmitt
68 Robinson Crusoé de Daniel Defoe
69 L’île mystérieuse de Jules Verne
70 La chartreuse de Parme de Stendhal
71 1984 de George Orwell
72 Croc-Blanc de Jack London
73 Regain de Jean Giono
74 Notre-Dame de Paris de Victor Hugo
75 Et si c’était vrai de Marc Levy
76 Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline
77 Racines d’Alex Haley
78 Le père Goriot d’Honoré de Balzac
79 Au bonheur des dames d’Emile Zola
80 La terre d’Emile Zola
81 La nausée de Jean-Paul Sartre
82 Fondation d’Isaac Asimov
83 Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway
84 Louisiane de Maurice Denuzière
85 Bonjour tristesse de Françoise Sagan
86 Le club des cinq d’Enid Blyton
87 Vent d’est, vent d’ouest de Pearl Buck
88 Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir
89 Les cavaliers de Joseph Kessel
90 Jalna de Mazo de la Roche
91 J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian
92 Bel-Ami de Guy de Maupassant
93 Un sac de billes de Joseph Joffo
94 Le pavillon des cancéreux d’Alexandre Soljenitsyne
95 Le désert des Tartares de Dino Buzzati
96 Les enfants de la terre de Jean M. Auel
97 La 25e heure de Virgil Gheorghiu
98 La case de l’oncle Tom de H. Beecher-Stowe
99 Les Thibault de Roger Martin du Gard
100 Le silence de la mer de Vercors

04 août, 2009

Soupe de framboises


500 g de framboises
75g de sucre
1 brick de crème légère
passer le tout au blender, filtrer, réserver au frais !

19 juin, 2009

Nature morte


Meléndez. Nature morte aux figues. HT.

10 juin, 2009

soupe de melon à la menthe


2 melons bien mûrs
1 verre de jus de citron
1 verre de Muscat
3 cuillères à soupe de sucre en poudre
4 feuilles de menthe
1 brique de crème fleurette
Couper le melon en deux l'épipiner.
Vider la chair.

mixer la chair du melon avec le jus de citron, le Muscat, la crème, le sucre et la menthe. Filtrer. Mettre dans un saladier au frais.

09 juin, 2009

Gigot d'agneau caramélisé


1 gigot
4 cuil a soupe de miel
c a soupe d'huile olive
1 c a café de curry
sel, poivre , 2 c a soupe de jus de citron.

entaillez le gigot en faisant des croisillons de 2 cm de profondeur.
dans un bol mélangez le miel, le jus de citron, curry et l'huile.
beurrez un plat mettre le gigot.
badigeonnez la viande avec le melange (couvrez avec du film alimentaire et laissez reposer 4 h au frigo ). prechauffer le four à 240)°( th 7/
saississez le gigot 10 mn puis baissez le four 200° ( th 6/7 )

poursuivre la cuisson 30 à 45 mn selon le poids.
en cours de cuisson enduisez pluiseurs fois le gigot avec le melange.

08 juin, 2009

Crumble tomates-parmesan


-200 g d'oignons grelots
-1 c. à soupe d'huile d'olive
-2 c.à soupe de sucre roux
-15 tomates olivettes ou 4 grosses tomates bien mûres
-2 gousses d'ail
-1 c.à café de thymPour la pâte à crumble :
-120 g de parmesan
-120 g de farine
-100 g de beurre

Préparation :
Préparez la pâte à crumble : râpez le parmesan à la grosse grille mélangez-le à la farine puis ajoutez le beurre bien mou en morceaux.
Mélangez du bout des doigts jusqu'à obtention d'une pâte granuleuse.
Réservez.
Epluchez les oignons et les tomates.
Coupez les oignons en 2 faite-sles compoter dans un sauteuse dans l'huile d'olive et le sucre à couvert 10 minutes.
Ajoutez les tomates coupées en morceaux ainsi que l'ail écrasé et le thym laissez cuire à feux doux encore 10 minutes.
Versez ce mélange dans un plat beurré recouvrez de la pâte à crumble et enfournez dans le four préchauffé à 200°C (thermostat 6-7) pendant 35 minutes.
La pâte doit prendre une belle couleur dorée.
Servez tiède.

06 juin, 2009

wok d'espadon et salicornes


Pour 4 personnes

- 2 tranches d'espadon
- 2 poivrons verts
- 2 oignons
- 6 tomates
- 1 citron vert
- 1 petite racine de gingembre
- 1 bouquet de coriandre
- 1 petit verre de vin blanc
- 3 cuillères à soupe de sauce soja
- 1 cuillère à café de purée de piment
- Huile d'olive


Commencez par lavez les poivrons et émincez-les en fines lanières. Epluchez les oignons et émincez-les également. Lavez les tomates et coupez-les en morceaux et réservez. Coupez l'espadon en petits cubes de même grosseur, après avoir retiré la peau.

Dans un wok faites chauffer un fond d'huile d'olive sur feu vif, et mettez-y les oignons, les poivrons et les morceaux d'espadon à cuire en les laissant caraméliser légèrement. Déglacez avec la sauce soja, laissez réduire quelques instants, puis versez le vin blanc. Laissez encore réduire, ajoutez le jus du citron vert, puis la purée de piment et les tomates coupées. Mélangez bien. Epluchez la racine de gingembre, puis grattez-la à l'aide d'une petite cuillère. Mettez-le au fur et à mesure en goûtant, afin que le goût ne soit pas trop prononcé. Laissez mijoter 10 à 15mn selon la consistance de la sauce. Ciselez la coriandre et ajoutez-la dans le wok, laissez cuire encore 5mn et stoppez la cuisson.

04 juin, 2009

Curry d'agneau, lait de coco. (Ouéoué) fastoche


240 gm Agneau, gigot, (320 g cru)
1 pièce(s) Oignon
2 gousse(s) Ail
1 pièce(s) Pomme
200 gm Tomate : concassée, pelée, pulpe en dés (conserve au naturel)
20 gm Raisins secs
3 cc Curry
100 ml Noix de coco, lait de
1 pincée(s) Sel
1 pincée(s) Poivre

Instructions
Couper le gigot en gros dés. Eplucher et émincer l'oignon et l'ail. Eplucher la pomme et la couper en dés. Concasser les tomates. Faire chauffer une cocotte en fonte émaillée. Déposer la viande et la faire dorer à feu moyen et remuer pendant 5 minutes. Ajouter l'oignon et l'ail et faire revenir encore 5 minutes. Verser les tomates, les dés de pomme, les raisins, le curry et le lait de coco. Saler, poivrer puis couvrir et laisser mijoter 40 minutes à feu très doux.


Servir chaud avec un riz basmati

01 juin, 2009

Rables de lapin aux pêches


Ingrédients :
4 rables de lapin
2 pêches
1 gros oignon
2 c. à soupe d'huile
½ cube de bouillon de volaille
1 c. à soupe de miel
½ c. à café de poivre concassé
Sel
Pelez et coupez les pêches en gros quartiers.
Pelez et coupez l'oignon en six.

Faites chauffer l'huile dans une cocotte.
Faites-y dorer les rables de lapin.
Quand elles sont bien colorées, ajoutez le demi cube de bouillon de volaille, l'oignon, le miel, le poivre et un verre d'eau.
Salez et couvrez.
Faites mijoter à feu doux pendant 40 minutes en remuant de temps en temps.
A la fin du temps de cuisson, ajoutez les quartiers de pêches et prolongez la cuisson, toujours à couvert, pendant 20 minutes.

Servez dès la fin de la cuisson avec du riz blanc en accompagnement.

30 mai, 2009

10 mai, 2009

Petra gala

Située à environ 300 km au sud de Amman, Petra est citée dans la Bible sous le nom de Selà, ce qui en hébreu signifie "roche" dont Petra serait la traduction grecque. Cependant, les historiens ne sont pas encore d'accord sur l'origine du nom de la ville. Diodore de Sicile et Strabon décrivent la ville aux environs de -23 av. J.C comme la "somptueuse cité des Nabatéens".
Les Nabatéens sont un peuple de nomades qui se sont enrichis grâce au commerce caravanier établis selon Diodore, sur ces terres aux environs du début du 3ème siècle avant notre ère.
Cependant, il est aujourd'hui attesté par des fouilles et par des peintures rupestres, que la région était déjà occupée au Paléolithique par des groupes de chasseurs ceuilleurs nomades également. Durant la période Calcholitique et au cours de l'Age du Bronze coexistaient sur ce territoire des campements nomades et des villages d'agriculteurs déjà sédentarisés.
Il est vraissemblable que durant les 2 millénaires successifs, la région ait été touchée par des nombreux bouleversements climatiques et géologiques et les villages ont été très rapidement abandonnés, ne subsistant sur ce territoire que quelques rares tribus nomades.


A l'Age du fer, un groupe d'hommes établit de nouveau un campement stable.




Dans la région, on trouve également les traces d'un peuple sédentaire : les Edomites.


Il semble qu'entre le XIIème siècle avant notre ère et - 587 (date de la prise de Jérusalem par les Babyloniens), un peuple nomade provenant de la Péninsule Arabique, les Nabatéens, exerçait des fortes pressions sur la région occupée par les Edomites. Ces Nabatéens subissaient eux mêmes l'expansionisme babylonien.

Même si aujourd'hui l'origine exacte des habitants de Petra reste inconnue, il est très vraissemblable qu'elle était constituée d'hommes déterminés et industrieux qui vont très rapidement sortir des limites de la société nomade pour installer un système politique, économique et social plus élaboré.




Dès la fin du IVème siècle avant notre ère, on note la présence des caravanes des marchands nabatéens qui vont de l'Arabie jusqu'à la Méditerranée, de la Syrie à l'Egypte... Pour gérer leur commerce ils parlaient l'araméen, langue utilisée à l'époque dans tout le Proche Orient. Leurs caravanes étaient immenses, à tel point qu'elles étaient décrites par Strabon comme "de véritables armées en mouvement", leur force commerçiale résidait dans leur connaissance des marchandises les plus précieuses et les plus demandées. Ainsi, ils achetaient de la myrrhe, des épices et de l'encens qu'ils revendaient à Gaza, à Alexandrie, sur les ports de la Méditerranée orientale, produits qui étaient ensuite exportés vers l'Italie et la Grèce. Ces produits étaient utilisés lors de cérémonies religieuses, pour la production de fards... Ils achetaient et vendaient également de l'or, de l'argent, du verre, de l'orpiment, des tissus de Damas, des soieries qu'ils importaient de Chine. Ce commerce, fit des marchands nabatéens des hommes immensément riches et dont l'influence sur les routes commerciales était infinie.

Durant cette phase, les Nabatéens continuèrent à être essentiellement nomades, même s'ils s'installaient durant de longues périodes à la mauvaise saison, dans des villes qu'ils contrôlaient. Petra n'était pour eux qu'un caravansérail protégé.


Durant cette période, ils eurent régulièrement à combattre les attaques de deux royaumes hellénistiques nés de l'explosion en -323 de l'empire d'Alexandre. Il semble qu'ils aient utilisé le site de Petra comme "forteresse" grâce à sa situation géographique et géologique et grâce aux énormes réserves d'eau situées dans des citernes, réserves qu'ils avaient constituées afin d'utiliser le lieu comme abreuvoir pour leurs chameaux.


On note ensuite une "révolution culturelle" entre le 3ème et le 1er siècles avant notre ère qui entraîne la naissance du royaume nabatéen. Très rapidement ils consolident leur contrôle de la région qui va de l'actuelle Palestine jusqu'aux frontières actuelles de la Syrie. Ils se sédentarisent, développent un système social de type tribal, avec à la tête de chaque tribu un chef reconnu par ses pairs lors d'une assemblée, le tout chapeauté par une monarchie qui prend son inspiration et son mode de vie sur le modèle hellénistique.

L'évolution de la société nabatéenne est très rapide, de nombreuses villes stables sont fondées, une armée est mise en place, on commence à battre monnaie.


Au 1er siècle avant notre ère, la ramification du système commercial comprend une série d'étapes caravanières stables, avec temples, installations thermales, casernes et banques afin de ne pas transporter d'argent sur de longs trajets.


Ces installations avaient le visage de grands villages de toiles dont seuls les édifices religieux, publics et de représentation étaient maçonnés.


Sous le règne d'Aretas III (-86/-62) le royaume arrive à son expansion maximum, des marchands nabatéens sont installés dans les plus grandes villes portuaires du Proche Orient et de la Méditerranée, mais également à Rome.



Très vite les adversaires du royaume deviennent les romains. Avec les armées de Pompée, Petra est assiegée en 64 av. J.C, mais les souverains réussissent à garder une certaine autonomie grâce à une habileté diplomatique et au paiment de l'impôt. Les rapports continus avec les grands courants commerciaux, mais aussi culturels font de Petra un grand centre économique, artistique et cosmopolite avec des apports stylistiques qui viennent de la Syrie, de l'Egypte, du monde hellénistique, romain... On exploite également à Petra du cuivre qui est exporté dans tout le monde méditerranéen. Le royaume atteint sont apogée sous Aretas IV, souverain auquel sera dédié le Khasnè. C'est également la période du plus grand développement architectural.


Malgré tout celà, en 106, les troupes de Trajan font tomber la ville et le royaume. Les nabatéens résistent peu dans la mesure où ils préfèrent être intégrés à l'Empire et établir des rapports privilégiés. Petra où est installé un légat impérial, est rattachée à la province romaine d'Arabie. La ville continue à être florissante mais d'autres pôles vont devenir économiquement importants et un déclin va s'opérer lorsque Trajan fait ouvrir de nouvelles routes de commerce qui excluent Petra de leurs parcours. A la fin du IIIème siècle, la ville devient "métropole" sous Dioclétien et voit un accroissement de la population chrétienne, Petra devient un épiscopat et l'on voit surgir des basiliques ornées de mosaïques de style byzantin et de nombreux édifices rupestres sont transformés en églises.

En 363 et 419, la ville est touchée par de violents tremblements de terre, mais elle continue à prospérer bien que la population nabatéenne se disperse sous le coup de courants migrateurs qui proviennent de la péninsule arabique. Un nouveau tremblement de terre en 551 dévaste la ville, provoquant un dépeuplement presque total.


Après la conquête arabe en 663 et un autre séisme en 747, Petra reste quasiment dépeuplée et l'agonie de la ville commence. La cité sombre dans une obscurité quasi absolue jusqu'à sa redécouverte au XIIème siècle par des Croisés qui en font une ville fortifiée. Elle tombe aux mains de Saladin et est définitivement abandonnée, de même que son nom tombe dans l'oubli jusqu'en 1812 où un explorateur suisse Burckhardt voulant visiter le tombeau de Aronne tombe sur des monuments rupestres. Petra est alors habitée par des tribus de bédouins guerrières.


Mais elle est redécouverte. De nouveaux visiteurs viennent avec l'obtention de laissez-passer achetés aux bédouins, puis enfin ce sont les archéologues et historiens qui peuvent y avoir accès. Les 1ères fouilles ont lieu entre 1842 et 1849, on identifie la langue nabatéenne comme une version de l'araméen, on accomplit les 1ères études systématiques des monuments,. Les conflits dans la région rendent les recherches souvent difficiles et c'est en 1990, lors des accords de paix entre la Jordanie et Israël que les travaux peuvent reprendre avec des découvertes colossales.
Les 1ères découvertes importantes concernent l'alimentation, le stockage et la restitution de l'eau selon un système complexe et élaboré dont un peu voir un exemple ci-dessus. Un système de collecte, d'acheminement, de stockage en citerne traversait la ville et sa région. Sur la photo, il s'agit d'un petit tronçon dans le réseau aquatique, l'eau collectée à flanc de montagne lors des pluies était acheminée dans ces aqueducs creusés le long de la roche, pour éviter son évaporation et garantir sa pureté, elle circulait dans des conduits en terre cuite. Le bassin de receuillement des eaux couvre 92 kms² ! Tous les cours d'eau et torrents saisonniers de la région étaient canalisés vers les bassins de Petra.
Les nabatéens étaient organisés selon une monarchie de type héréditaire et la vie politique suivait le modèle des royaumes hellénistiques voisins. Il existe une caste sacerdotale, une caste régnante, un pouvoir militaire et l'état en général est stable. Les femmes ont un rôle actif important, elles possèdent des terres de façon autonome, elles ont des biens, peuvent avoir des employés; elles peuvent accéder au trône comme l'attestent des effigies sur des monnaies retrouvées.
La vie civile est régulée par des législateurs et des magistrats. Le sommet de la pyramide sociale est constitué par les marchands, suivis par les artisans, puis les agriculteurs, et les ouvriers. C'est une société à esclaves (mais pas esclavagiste) comme le sont presque toutes les sociétés de l'époque.

En ce qui concerne leur Panthéon, les nabatéens sont polythéistes et vénèrent des divinités pré-islamiques. Ces divinités ne sont pas antropomorphes, par conséquent la religion est sans icônes. Les dieux sont représentés sous l'apparence de bétyles avec des formes géométriques simples : cubes parallélépipédiques... qui ne sont pas le symbole du dieu mais une façon de marquer sa présence. Avec le temps, ils ajoutent à leur Panthéon des divinités venues du monde greco-romain : Zeus, Mercure, Vénus... Le contact avec le monde occidental fera apparaitre des représentations figuratives aux côtés des bétyles. Ces représentations seront détruites lors de la crise iconoclaste islamiste en 720.

Les nabatéens vénéraient également les forces primordiales de la nature : l'eau et le soleil sous toutes ses manifestations. On trouve des sanctuaires en plein air le long des routes avec des lieux de sacrifice creusés à même la roche. On y faisait également des offrandes.

La majorité des édifices monumentaux concerne des sépultures.

Le Khasnè : édifice le plus célèbre de Petra. Une façade colossale creusée dans la paroi rocheuse dans un état de conservation admirable. 39,60m de haut pour 28 m de largeur. La partie inférieure est constituée d'un portique à fronton à 6 colonnes à chapiteaux corinthiens (2 seulement sont dégagées). Au dessus court une frise ornée de grappes de raisin, et de volutes encadrées par des griffons. La frise surmonte un tympan dans lequel se trouvait une tête de Gorgone. Dans la partie supérieure, une tholos (petit temple rond) couronnée par un chapiteau corinthien sur lequel repose une urne.

La statuaire abimée ou disparue était composée de groupes équestres représentant les Dioscures Castor et Pollux, de Tyché, d'Amazones, de 2 Nikè ailées, de gigantesques aigles et d'une urne au sommet.

La statuaire a été détruite lors de la crise iconoclaste islamiste, puis ensuite par les bédouins qui croyaient à une légende selon laquelle l'édifice abritait un fabuleux trésor de phararon, c'est pourquoi certaines parties du monument sont criblés de balles.
A l'intérieur, le Khasnè, est formé d'un grand vestibule (pronaos), d'une pièce cubique sur laquelle s'ouvrent 3 pièces de dimension plus petite, la décoration est constituée de montants à frontons gravés. Quelle est la fonction de ce monument ? Des fouilles effectuées à partir de 2003 et encore en cours actuellement, ont permis de découvrir 4 tombes qui démontrent qu'il s'agit de sépultures de personnages de haut rang (probablement royaux). La datation identifie ces sépultures au début du 1er siècle. Il s'agirait donc de la sépulture de Aretas IV. L'édifice est donc réalisé ultérieurement et serait un temple funéraire consacré à la mémoire et au culte d'Aretas IV. Un petit bassin lustral creusé au seuil de la grande salle servirait à recevoir le sang des victimes sacrificielles.

En ce qui concerne l'organisation technique de la construction, il est attesté aujourd'hui que l'éléboration des édifices se faisait en débutant par le haut à l'aide d'échaffaudage, puis en descendant.


Sur le vestibule s'ouvrent également 2 pièces mineures surmontées de fenêtres à oculus avec des portails ornés d'élégants haut reliefs.

Partout sur le site, on peut trouver des loculi qui mettent à nu la beauté de la roche.

La voie des Façades présente un alignement de sculptures rupestres reliées les unes aux autres par des escaliers et des passages. La présence d'une si vaste nécropole le long d'une voie principale d'accès au centre habité, est habituelle dans le monde antique avec le mariage entre le monde des Morts et le monde des Vivants.
Le théatre antique est creusé à même la roche et témoigne d'une grande maîtrise technique. La structure compose un demi-cercle parfait. Il a été fondé selon la datation, sous le règne d'Aretas IV (-8 av. J.C/40 de notre ère). Puis modifié sous le règne de son successeur et enfin agrandi sous Trajan. L'aspect romain de l'édifice serait du à cet agrandissement.

Il est composé de 45 rangées de siège avec un système complexe d'écoulement des eaux de pluie. L'orchestre est creusé à même la roche. Le théatre est doté d'une accoustique exceptionnelle et pouvait acceuillir jusqu'à 6000 spectateurs. Il est probablte compte tenu de sa situation, qu'outre des tragédies et comédies, il acceuillait également des représentations sacrées ou religieuses.
La tombe à l'Urne tire son nom d'une petite urne qui lui servait d'acrotère. En 447, cette tombe fut transformée en église chrétienne.

Cet édifice offre de nombreux renseignements : il serait la séputlure du roi Malichos II (40 à 70 de notre ère), et peut être de ses épouses. On y trouve une salle triclinaire où se déroulaient des banquets en l'honneur du défunt.

Cet édifice est situé à côté de la Tombe de la Soie connue pour la variété des couleurs de la pierre en façade qui rappelle la moirure de la soie.


La Tombe du Palais bien qu'amputée de toute sa partie supérieure est encore le plus grand édifice de Petra. On pense qu'elle imitait l'architecture des grands palais romains ou grecs, certains y voient même une volonté d'imiter la Domus Aurea à que Néron se fit construire à Rome.

Située dans la zone urbaine, la Voie à Colonnades acceuillait sur son parcours tous les édifices publics, ainsi que les commerces, les bureaux et des lieux des restauration. Bien qu'elle ait été modifiée sous Trajan il est possible qu'elle était déjà pavée avant la conquête romaine. Elle était entourée de 3 marchés, d'un jardin public et d'une grande piscine qui peut rappeler les "lacs sacrés" égyptiens (?). Quoi qu'il en soit les nabatéens pouvaient ainsi afficher leur habileté d'ingénieurs hydrauliques et leur contrôle absolu sur le bien le plus précieux dans la région : l'eau.
Le Grand Temple : on ne connait pas exactement la vocation de cet édifice. Les fouilles de 1993 ont permis de découvrir une structure architecturale particulière, il s'agit de la grande cour qui précédait la construction, cour pavée de grandes plaques et entourée de portiques grandioses soutenus pas 3 rangées de colonnes chacun. Cet édifice est sans égal au Moyen-Orient et ne semble pas avoir eu une activité religieuse ou séculaire mais serait plutôt le siège du gouvernement ou d'administration de la ville.

Voici une très petite partie des édifices et monuments que l'on peut voir à Petra. Il en reste des centaines à découvrir pour le visiteur et probablement autant par les chercheurs puisqu'on pense que seul 1% de la cité est mise à nue et actuellement connue !

En conclusion, si les nabatéens ne semblaient pas à l'origine avoir une culture propre, ils ont développé les idées de tous les peuples avec lesquels ils entraient en contact, les interprétant ensuite librement avec une grande autonomie. C'est pourquoi on retrouve dans leurs constructions des éléments d'origine syrienne, égyptienne, grecque, romaine, parfois réunis avec des solutions inédites (comme le chapiteau à cornes, invention totalement locale). il est également certain que les nabatéens ne possédant pas de tradition figurative propre ont envoyé des artisans locaux se former à l'étranger et ont accueilli des artisans étrangers. Ces échanges ont permis la création d'édifices et de sculptures insolites dans un lieu qui l'est tout autant.

07 mai, 2009

Fiat Lux

Giacomo BALLA. Lampe à arc. 1909. Huite sur toile. 174,7 X 114,7 cm. MoMA. New-York


29 avril, 2009

Gala de galets


avant d'utiliser des tesselles pour les mosaïques, les grecs utilisaient des galets, je trouve ça presque plus magnifique que les tesselles de pierres ou de verre !

27 avril, 2009

Pompéi

Je n'ai pas de temps dans les semaines à venir pour faire quoi que ce soit, alors je vous proposerai quelques images au fur et à mesure, de tout et de rien ^^


la seule image du Vésuve avant l'eruption de 79

14 février, 2009

Conférences par mes camarades de classe




Cycle de conférences à Rentilly
Forte d'un partenariat avec le PARC CULTUREL DE RENTILLY, l'association présentera le troisième volet de son cycle de conférences "ART ET NATURE" avec Les cabinets de curiosités
Les cabinets de curiosité réunissaient des collections d'objets étranges et précieux qui mêlaient, dans une démarche souvent encyclopédique, des œuvres d'art, des monnaies, des végétaux, des animaux, des fossiles, des objets parfois merveilleux et inclassables. Les conférences de Culturae à Rentilly présenteront différentes facettes de ce phénomène né au XVIe siècle et à l'origine de nos musées ; elles élargiront leur champ d'investigation à des formes d'art qui partagent le même goût pour l'étrange, telles les grottes maniéristes à la Renaissance ou la taxidermie dans l'art contemporain.
Ces conférences sont effectuées par des étudiants du département d'histoire des arts, nous serions heureux de vous compter parmi les participants.
Plus d'infos sur CULTURAE

17 janvier, 2009

Vacances !

Résumé en images des cours du 1er semestre enfin terminé !